Un artiste pointilleux //

Beaucoup de concepts et de références artistiques se cachent dans les portraits monumentaux de Nemo Jantzen. Le pop-art bien sûr, avec son esthétique de bande-dessinée sur fond de petits points serrés que l’on doit à Roy Lichtenstein ; le pointillisme également, cette peinture par petites touches incarnée par Georges Seurat dans les années 1880 ; combinés à des questionnements sur notre société actuelle. L’artiste allemand, fortement inspiré par l’univers cinématographique, veut en effet interroger le spectateur quant à son rapport à l’image et la surveillance omniprésente. Ses œuvres, de grands portraits de célébrités, sont ainsi le fruit d’une juxtaposition de petites images placées sous dômes de verre, de plastique, ou de résine.

« Je ne me contente pas de raconter une seule histoire et de dépeindre un monde de voyeur. Avec des images à grande échelle construites à partir de centaines de petites images, chaque histoire est encapsulée dans des sphères de verre, mon travail ne cesse alors de répéter aux téléspectateurs : Plus vous regardez, moins vous voyez », explique l'artiste. Ensemble, elles forment donc des visages pleins de sens.

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