Vidéo : la Biennale d'Issy 2023, une nouvelle édition spectaculaire au Musée de la Carte à Jouer d'Issy-les-Moulineaux
Musée Français de la Carte à Jouer
Du 13 septembre au 12 novembre 2023
Croyez-vous toujours ce que vous voyez ? Un super héros Marvel transformé en vieillard éternel ? Une maison Barbie plus réelle que ses habitants holographiques ? Des fossiles mutants qui font voler en éclat nos imaginaires immaculés ? « Le rêve a ses raisons », nous murmurait William Shakespeare… Et si l’on essayait de les découvrir ?
La Biennale d’Issy nous propose un voyage extraordinaire dans les profondeurs des songes d’une soixantaine d’artistes contemporains parmi les plus reconnus de la scène artistique française, ici, au Musée de la Carte à Jouer et dans toute la ville d’Issy-les-Moulineaux. Une balade enchanteresse et onirique qui nous mène des chimères étranges de Pat Andrea aux embuscades créatives de Marc Desgrandchamps, en passant par cette installation poétique et colorée de Jean-Charles de Castelbajac, nous invitant à inverser les codes, pour rêver nos vies comme on vivrait un rêve.
Ici, vous l’aurez compris, rien n’est ce qu’il semble être… Cette intrigante forêt de NILS-UDO est-elle vraiment une utopie ? Peut-être pas, car cette image pourrait bientôt se transformer en nouveau lieu d’art grandeur nature. Et ici ? Ressentez-vous cette furieuse envie de plonger dans les eaux azur d’Eric Corne ? Ou remarquerez-vous les indices d’une déferlante dévastatrice ayant peut-être déjà frappé ? Comment décliner cette invitation à diner de Nadou Fredj, quand notre regard entraperçoit l’intérieur de la soupière plongé dans cette obscurité envoûtante ?
Bien plus qu’une exposition, les artistes nous font vivre une véritable expérience du regard, nous proposant de déchiffrer les indices d’un rébus imaginaire aux frontières de la réalité, comme ici avec ces sculptures de tissu froissé d’Emma Nony qui s’improvise chiffonnière des rêves de nos nuits habitées. Et que dire de ce jaillissement d’aquarelles sanguines de l’artiste camerounais Barthélémy Toguo comme ultime allégorie d’un monde meilleur… Mais lequel ? Un monde à la Alice au Pays des Merveilles, imaginaire et magique, sans jamais être innocent, qui se raconte sous le regard amusé du corbeau d’Anne-Marie Vesco n’attendant que notre dernier sommeil…
Autant de saynètes faites d’énigmes visuelles et sensorielles qui redessinent les contours de notre réalité. Faites de beaux rêves…
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