Zeng Fanzhi
Du 18 octobre au 16 février 2014 -
MUSEE D'ART MODERNE //
L'artiste asiatique n°1 mondial débarque au Musée d'Art Moderne de Paris ! La première rétrospective française du peintre chinois Zeng Fanzhi aura lieu du 18 octobre 2013 au 16 février 2014. Zeng Fanzhi utilise depuis les années 1990 un langage original, marqué par son évidente filiation à l’art asiatique ainsi que par les nombreuses influences occidentales parvenues jusqu’à lui. C’est au travers de cette écriture totale que le regardeur se souvient de la tradition du paysage dans la peinture chinoise, tout autant qu’il pense à Warhol, Bacon, Balthus ou Pollock. Cette exposition est l’occasion de découvrir l’ensemble de la carrière de Zeng Fanzhi, à travers une exposition à rebours, d’une quarantaine de toiles et de sculptures de 2012 à 1990.
Zeng Fanzhi est né en 1964 à Wuhan, dans le centre de la Chine, dans une famille d’ouvriers. Il étudie à l'Ecole des Beaux-Arts à Wuhan, où il découvre durant ses années d’enseignement l’art contemporain, chinois et occidental. "A l'époque, la notion d'artiste n'existait pas. Nous étions des travailleurs de l'art. Nous ne savions pas que nous pouvions être libres et indépendants". Puis en 1993, il part s’installer à Pékin. L’artiste, plutôt introverti, se lance dans sa série des "Masques", où de jeunes hommes portent un masque blanc. "Derrière la plupart de ces masques, c'est moi ".
Une de ses toiles vient d'être adjugée à un prix record pour un artiste asiatique contemporain : "The last supper" (2001), une version chinoise de la "Cène", a été adjugée 17 millions d’euros le 5 octobre dernier par Sotheby's à Hong Kong. La toile présente le chef des pionniers et ses douze disciples masqués, arborant leur foulard rouge. Mais l'un d’entre eux "porte une cravate dorée, qui évoque le pouvoir de l'argent, le capitalisme", explique Zeng Fanzhi.
Et si sa série des masques est encore sous l’influence du Pop Art, les récents portraits et paysages s’approchent d’une abstraction plus sombre. Des ‘’traits brouillés’’ non sans rappeler la calligraphie , des polyptyques gigantesques, barrés de ronces d’où fourmillent animaux et corps humains. "Avant de peindre une grande toile, je me prépare plusieurs jours pour atteindre un état de calme et de sérénité. Puis je peins vite, de façon intense. Mes assistants ne touchent pas à mes tableaux".
Musée d'Art Moderne
11 avenue du Président Wilson -75016
Tél : 01 53 67 40 00 - M° Alma-Marceau (9)
Plein tarif : 7 euros - Tarif réduit 5 euros
Gratuit pour les moins de 26 ans
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h
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