Exposition Frida Kahlo au Palais Galliera en vidéo, l'artiste mexicaine au-delà des apparences
Palais Galliera
Du 15 septembre 2022 au 5 mars 2023
Le Palais Galliera nous invite à pénétrer dans l’intimité d’une légende, à pousser les portes de l’antichambre de la création pour percer les mystères d’une artiste insondable, hantée par son propre reflet. Frida Kahlo fait partie de ces rares personnages à avoir autant marqué les mémoires par leur simple apparence. De grands yeux noirs, des sourcils épais, un visage fier, les cheveux tirés en arrière et une couronne de fleurs. Grâce à ses nombreux autoportraits, l’artiste a laissé une empreinte indélébile dans l’Histoire de l’art, figeant pour l’éternité les traits d’une personnalité rebelle, libre et révoltée. Mais au-delà de son visage, Frida Kahlo a aussi imposé un style, une silhouette savamment étudiée pour cacher les séquelles dues à un terrible accident de bus survenu à l’âge de 18 ans, écrivant ainsi son propre manifeste, et faisant d’elle-même une véritable œuvre d’art. Pour la première fois en France, plus de 200 objets issus de la Casa Azul à Mexico sont exposés ici, dans un parcours brossant le portrait d’une femme révolutionnaire qui sut s’élever toute seule au rang d’icône, engagée pour la cause féministe, assumant son rapport au handicap, glorifiant son identité mexicaine, à travers ses costumes, ses robes traditionnelles, ses colliers précolombiens ou ses corsets et prothèses peints à la main. Des pièces rares et précieuses qui nous offrent un éclairage nouveau sur une âme blessée qui cachait la malformation de sa jambe droite sous de longues jupes mais qui osait montrer en peinture ses cicatrices les plus profondes. L’exposition nous révèle des créations haute-couture impressionnantes, inspirées de la vie et de l’œuvre de cette femme hors-norme, signées des plus grands couturiers, qui réinterprètent dans leurs créations cette silhouette féminine hybride, reconnaissable entre toutes, de Jean Paul Gaultier à Maria Grazia Chiuri pour Dior, d’Alexander McQueen à Karl Lagerfeld pour Chanel… Le corset se fait glamour et étincelant, comme une pièce incontournable du vestiaire féminin, les motifs fleurissent en assumant leurs couleurs, les robes s’allongent à l’infini… Un défilé haut en émotion pour cette enfant au destin tragique, malmenée par la vie, qui devra s’inventer une amie imaginaire pour combler son isolement… aujourd’hui auréolée d’une exposition magistrale où la solitude n’est plus de mise.
De grands yeux noirs, des sourcils épais, un visage fier, les cheveux tirés en arrière et une couronne de fleurs. Rares sont les artistes à avoir autant marqué les mémoires par leur simple apparence. La grande Frida Kahlo fait partie de ceux-là. Grâce à ses nombreux autoportraits, l’artiste mexicaine a laissé une empreinte indélébile dans l’Histoire de l’art, figeant pour l’éternité les traits d’une personnalité rebelle, libre et révoltée. Mais pouvons-nous seulement résumer l’épouse de Diego Rivera à son œuvre ou à son visage ? À l’évidence, non ! Car Frida Kahlo, c’est aussi un style, symbole de son attachement à la culture mexicaine, et une silhouette savamment étudiée pour cacher les séquelles dues à un terrible accident survenu à l’âge de 18 ans. Bousculée par la vie, l’artiste a rapidement fait d’elle une œuvre d’art, affirmant sa mexicanité et exprimant son expérience du genre et du handicap à travers ses costumes, ses robes traditionnelles, ses colliers précolombiens ou ses corsets peints à la main. Conscient du pouvoir exercé par Frida Kahlo sur l’univers de la mode, le Palais Galliera nous invite aujourd’hui à pénétrer dans l’intimité d’une légende, à pousser les portes de l’antichambre de la création pour percer les mystères d’une artiste insondable, hantée par son propre reflet. À travers la présentation inédite de plus de 200 objets, tous issus de la Casa Azul, l’institution parisienne revient sur la manière dont l’artiste a façonné son image dans la douleur, transformant ses souffrances et ses histoires d’amour ratées en intenses œuvres d’art. Dans un parcours à la fois biographique et thématique, l’exposition nous emmène ainsi au-delà des apparences, brossant le portrait d’une femme révolutionnaire qui sut s’élever toute seule au rang d’icône. Tout un symbole pour cette âme blessée qui cachait la malformation de sa jambe droite sous de longues jupes mais qui osait montrer en peinture ses cicatrices les plus profondes.
Maladies infantiles, accidents, fausses couches… La douleur semble inhérente à la vie de Frida Kahlo qui endura, au cours de sa vie, plus d’une trentaine d’opérations. L’artiste mexicaine, morte à l’âge de 47 ans, demanda à être incinérée, expliquant qu’elle ne souhaitait pas être enterrée couchée, ayant trop souffert dans cette position. Ses cendres reposent aujourd’hui dans sa maison natale, sur son lit, dans une urne ayant la forme de son visage.