Cette Aphrodite en marbre, dite Vénus Génitrix, est une splendide sculpture romaine de la déesse de l’amour, frappante par sa sensualité et par le réalisme de sa silhouette. Figurant anciennement dans la collection Pamphilj, dans les jardins de la villa Pamphilj, à Rome, au moins depuis la seconde moitié du XVIIe siècle, cette œuvre a été restaurée sous le nom d’Euterpe et répertoriée dans cette même collection en 1850. Elle est proposée au prix de 1,8 million d’euros.

"Le Michel-Ange du métro de New York" a composé cette huile sur toile Untitled (Knokke #3) lors d’un séjour en Belgique, à l’occasion d’une exposition au Casino de Knokke en 1987. Le poisson que l’on voit ici, que l’on appelle “haring” en néerlandais, se déguste traditionnellement de cette manière. L’œuvre est proposée à un prix se situant entre 1,8 et 2 millions de dollars.

Ce Crabe en bronze (un encrier de la renaissance italienne) datant environ du XVIe siècle et proposé avec trois autres pièces inspirées du même animal, révèle diverses interprétations par des artistes d’époques et de cultures différentes, de la symbolique du crabe en art. Cet animal étant historiquement associé à la sensibilité, la protection et la timidité, incarne une approche mettant l’accent sur le naturalisme.

Cette Bague de cocktail, datant d’environ 1965-70 de René Boivin (1864-1917), s’agit d’un modèle exceptionnel qui illustre bien le style sculptural affirmé de la Maison René Boivin et qui se trouvait jusqu’ici dans une collection privée. Or 18 carats, saphirs et diamants.

Ce dessin de la cour du Château de Versailles, datant de 1680, est né de la main d’Henri Gascar (1635-1701). Initialement destinées à être découpé pour décorer la face d’un éventail, cette gouache ainsi que son verso, a finalement été jugée trop précieuse pour ne pas être considérée comme un vrai trésor en tant qu’œuvres d’art à part entière.

Cette huile sur toile Natures mortes avec équipement de fauconnerie, de Christoffel Pierson (1631-1714), s’inscrit dans la tradition des tableaux d’attirail de chasse en trompe l’œil. Ces œuvres étaient particulièrement appréciées en ville au milieu du XVIIe siècle et il est extrêmement rare de les trouver ainsi dans un état aussi exceptionnel.

Ce Feuillet droit d’un diptyque - Scènes de la Passion du Christ, datant environ de 1280-1300, est le feuillet complétant une œuvre qui se trouve au musée du Louvre depuis le milieu du XIXe siècle. Chaque feuillet en ivoire, encadré d’un pourtour lisse, se divise en trois registres séparés par des bandes sculptées de roses. Cette œuvre est affichée au prix de 380.000 euros.

Choupatte (2014-15) de Claude Lalanne est une version géante de l'œuvre qui est actuellement exposée dans les jardins du Petit Trianon, à Versailles. Elle constitue l'une des créations les plus symboliques de l'artiste, avec sa tête de chou et ses pattes de poule.

Commode, datant de 1765-70, est née de la main de l’ébéniste Bernard II Van Riesen Burgh (décédé en 1760). Propriété d’Armand-Frédéric-Ernest Nogaret (1734-1806), secrétaire du roi et trésorier du comte d’Artois, ce bel objet a ensuite intégré la collection Rothschild où il est resté pendant près d’un siècle. Son ossature est en chêne, ses panneaux japonais sont laqués, son placage en ébène, en bois noirci, en bronze doré et en marbre portor.

Identifié par Roberto Longhi (1943) comme étant une œuvre de Battistello (1578-1635), l’un des plus fidèles disciples napolitains du Caravage, ce panneau de la Sainte famille avec Saint Jean Baptiste et Saint Jean l’évangéliste s’inscrit dans une série de compositions de petite taille que l’artiste a peintes vers le début du XVIIe siècle, comprenant notamment une œuvre intitulée Annonciation, qui est signée et exposée au Wadsworth Atheneum de Hartford, et qui présente des similarités frappantes.