Une récidiviste bientôt jugée ?
Mais oui, rappelez-vous ! En septembre dernier nous vous parlions déjà de Déborah de Robertis, qui, connue pour avoir repris "L'Origine du Monde" en s'exhibant au milieu du Musée d'Orsay, avait cette fois-ci réalisé une performance osée accompagnée d'une pastèque pour reprendre les photographies de l'artiste japonais Araki au Musée Guimet (voir l'article).
Outre d'anciennes performances, léchant lascivement du ketchup devant une oeuvre de Bettina Rheims à la MEP ou posant de façon suggestive dans une combinaison couleur chair affublée d'une abondante toison pubienne factice dans l'exposition Barbie au Musée des Arts Décoratifs, l'artiste vient très récemment de réaliser une nouvelle performance au Musée d'Orsay en profitant de l'affluence lors de leur week-end anniversaire. Décidément très attachée à ce musée, pour leur plus grand bonheur, Déborah de Robertis a offert un magnifique cadeau au musée trentenaire, en déambulant dans l'exposition seulement vêtue d'un drap bleu portant le logo de l'institution, et distribuant des tracts aux touristes médusés, avant d'être stoppée par la sécurité. Il s'agissait d'un hommage à l'oeuvre de Manet, "Un déjeuner sur l'herbe", protestant contre la censure exercée à son encontre.
La question subsiste, est-ce de l'art ou de la provoque ? Ces interventions sont-elles condamnables ? C'est ce que pense le parquet qui a requis une amende de 2000€. Le jugement sera rendu le 1er février 2017, affaire à suivre...