JonOne
Galerie Brugier Rigail
Du 9 avril au 18 mai 2019
Du 9 avril au 18 mai 2019 -
Galerie Brugier-Rigail //
JonOne, l’un des artistes urbains les plus en vue dans le monde, revient à Paris pour une exposition exceptionnelle à la galerie Brugier Rigail. Comme chaque année, l’artiste nous révèle une nouvelle page de son art, lui qui a commencé avec des graffitis peints sur les rames de métro de New York. Mais ça c’était dans les années 70… Les années ont passé, et l’artiste ne cesse de se réinventer, tout en gardant cette touche gestuelle éminemment reconnaissable, avec ses trainées de couleurs vives. Depuis les années 80, l’artiste n’a pas hésité à passer de la rue aux galeries, des murs à la toile, sans jamais perdre sa signature gestuelle élancée, brute, envolée et libre. John Andrew Perello alias JonOne, nous propose ici des œuvres absolument inédites, qui sentiraient presque encore la peinture tant elles sont fraîchement créées. Des œuvres sur papier. Oui vous avez bien entendu, sur papier, matériau fragile s’il en est, habituellement banni par les artistes urbains, de par la difficulté technique à garder l’ampleur du geste et l’explosion des couleurs sur un tel support, habituellement réservé au dessin… Pourtant, regardez, l’artiste n’a rien perdu de la virtuosité de son trait, qui s’exprime presque ici de manière encore plus libre et spontanée, apportant cette touche de légèreté et de transparence que l’on n’avait jusque-là jamais vue dans ses œuvres. Accumulations précises de couches successives, mêlant encre, crayon, aquarelle avec quelques rehauts d’acrylique, la magie opère, le geste se fait poésie, la feuille se met à respirer, vibrant au rythme de la couleur. Des œuvres qui semblent figer l’instant présent, palpitant, dans toute son énergie, pour ne garder que l’émotion du geste. Superbe, et, on le rappelle, totalement gratuit.
John Andrew Perello alias JonOne est né à New-York et commence le graffi ti à la fi n des années 70 en écrivant son nom dans la ville et sur les rames de métro. « Ce qui m’a vraiment amené au tag a été de voir les autres peindre des graffi tis dans toute la ville. » C’est d’ailleurs à cette époque qu’il rencontre A-One, ami de Jean-Michel Basquiat, qui a eu une grande infl uence sur son travail. L’artiste commence par des rames de métro graffées à la vitesse de ses traînées de couleurs. S’il a commencé par le tag et les graffi tis, il s’attache à produire depuis le milieu des années 1980 des œuvres majoritairement sur toile, à la peinture à l’huile ou à l’acrylique. Pour la Galerie Brugier-Rigail, il a choisi de présenter des œuvres sur papier, une grande nouveauté qui dévoile d’autant mieux la virtuosité de son trait. JonOne y accumule des couches successives, mêlant encre, crayon, aquarelle avec quelques rehauts d’acrylique. Un vent nouveau dans la production de l’artiste, d’une poésie en mouvement, vivante et colorée.
The New-York artist begins graffi ti in the 70’s. After the tags, JonOne uses the paper which has the virtuosity of its line.
Nos photos de l'exposition :