LYON // Fête des Lumières

Du 6 décembre au 9 décembre 2018 -
Dans la ville de Lyon //

 

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L’emblématique Fête des Lumières de Lyon revient pour quatre soirées tout simplement magiques. Saviez-vous que cette fête populaire, qui attire des visiteurs du monde entier, est profondément ancrée dans l’histoire lyonnaise et perpétue une tradition séculaire qui remonte à 1852 ? Cette année, près de 80 créations lumineuses originales vous attendent, pour encore mieux célébrer les vingt ans de l’inscription de la ville au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi celles-ci, l’illumination de la cathédrale Saint-Jean, colorée de fleurs monumentales imaginées par le collectif portugais OCUBO, promet un spectacle majestueux empreint de poésie. Tandis qu’à proximité de l’Hôtel de Ville, un objet de lumière futuriste rappelant le Nautilus se fait porte d’entrée vers le monde des abysses... Oserez-vous la traverser ? Enfin, ne ratez pas l’œuvre lumineuse interactive Wish Blow. Comme son nom l’indique en anglais, il suffira d’un souffle pour que des bulles lumineuses et colorées apparaissent en cascade : faites un vœu !

DANS LA VILLE DE LYON
Du 6 au 9 décembre 2018
Divers lieux dans la ville
69000 Lyon - Promenade libre

> On a vu, on vous raconte : La Fête des Lumières 2018 en images :

Cette nouvelle édition de la fête des lumières en pleine crise des gilets jaunes est une véritable bulle de paix aux airs de Noël. Un événement qui fait du bien et qu’on a eu envie de partager avec vous. Une édition 2018 plus intimiste, sans la place des Terreaux qui attristera les puristes, mais qui s’avère en revanche plus participative. 4 jours de festivités, des artistes venus du monde entier, 3,5 millions d’euros investis pour un résultat spectaculaire. Les plus grands artistes du monde, dans le domaine de la sculpture de lumière, sont ici réunis, comme un laboratoire d’innovations. Coup de cœur pour la place Bellecour, qui invite deux Anooki géants, et leur show projeté sur la façade de la grande roue, qui fait résonner les rires des enfants sur toute la place et fait danser la foule au rythme de leur drôle de musique. Ces petits esquimaux n’en sont pas à leur première intervention, on se souvient de leur présence à la gare Saint Paul en 2012 ou à l'opéra en 2014, ce qui en fait assurément les mascottes de cette nouvelle édition. Du côté de la Cathédrale Saint Jean, c’est un grand show qui vous attend, avec des projections de pointe… Le petit plus de cette installation aussi magique que spectaculaire, tout a été réalisé à la main, avec de vrais pigments, par de vrais artistes, sans ordinateur. Un peu quand même pour le mapping final !

Autre coup de cœur c’est pour les projections sur la colline de Fourvière, superbe mise en lumière à admirer de l’autre côté de la rive. Un spectacle de pointe remarquablement coordonné qui vaut vraiment le détour avec ses 400 mètres tout en tableaux de lumières et en mosaïques de couleurs.

Le Parc de la Tête d’Or se pare quant à lui de mille feux, devenant un monde féerique recouvert d’or, des bulles de lumières à l’infini dans les jardins ou suspendues aux arbres, nous guidant jusqu’à l’eau… Où une étrange apparition de lumière nous propose une chorégraphie des plus majestueuses. C’est juste sublime et complètement onirique. Voilà, aucune excuse cette année encore pour ne pas re-découvrir cette merveilleuse ville de Lyon à travers ses illuminations grandioses, de la Presqu’île au Vieux Lyon en passant par le théâtre antique de Fourvière et le parc de la Tête d’Or. Dans des versions plus intimes, on retiendra le très joli show laser de l’Hôtel de Ville, bien nommé « tricolore », qui nous a surpris par son caractère étonnamment poétique, réussissant l’exploit de rendre des faisceaux lumineux doux et enchanteurs… Moins romantique et enivrant en revanche, c’est le spectacle de l’Hôtel-Dieu, grandiose par ses jeux de lumière et son son électro, façon clubbing, mais évidemment moins magique que les précédentes installations. 80 installations toutes plus magiques les unes que les autres pour un week-end inoubliable.


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CAPTION: Procession of Nuns. Rangoon, Burma/Myanmar, 1994.

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"Each day these nuns walked a circuit around the city. McCurry asked if he could walk with them to make photographs. With their consent, he accompanied them for several days, searching for the best light and location. Even without their presence, this residential area could make a colourful image. With their presence, McCurry deliberately sought a rainy day in order to have some control over the level of color in the image. The line of their parasols echoes the yellow horizontal and creates the commentary of an adjacent hue upon the red brick."
Bannon, Anthony. (2005). Steve McCurry. New York: Phaidon Press Inc, 29.

Phaidon, Iconic Images, final book_iconic, page 8.

Nuns in Yangon, Myanmar also rely on the local comunity- as did the Buddha himself.

Pictures can offer themselves up to you - but only if you have patience. McCurry asked these nuns if he could follow them on their daily walk around the city. He trailed them for several days until, with rain falling and a brightly coloured building as a fitting backdrop, he captured this graceful image.

National Geographic, Perry Garfinkel (December 2005). Buddha Rising: Out of the monastery, into the living room. National Geographic vol. 208(6) 88-109

Procession of nuns, Rangoon, Burma, 1994. Pg 212-213, Untold: The Stories Behind the Photographs.

Rangoon, Burma, 1994 (South Southeast, pg. 53)
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