Grecs versus Britanniques : la guerre est déclarée pour les marbres du Parthénon

 

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C'est une affaire qui fait trembler le monde de l'art et qui a débuté bien avant la crise sanitaire mais qui reprend de plus belle depuis que l'Acropole a rouvert.

Le torchon brûle entre les Grecs et les Britanniques au sujet d'oeuvres historiques, les marbres du Parthénon, des fresques enlevées par Lord Elgin, ambassadeur britannique à la cour ottomane au début du XIXème siècle. Ces frises antiques, représentant notamment des batailles mythiques entre Grecs et centaures, sont aujourd'hui exposées au British Museum et la Grèce manifeste son désir de les récupérer depuis des années.

Ce bras de fer entre la Grèce et le Royaume-Uni s'est accéléré depuis le Brexit. Une nouvelle clause de l'Union européenne exigerait que chaque partie « aborde les questions relatives au retour ou à la restitution vers leurs pays d’origine des biens culturels illégalement déplacés. » Les Britanniques se défendent en assurant que les dirigeants ottomans de l'époque avaient donné leur autorisation à l'enlèvement de ces marbres mais les Grecs estiment que cette autorisation n'est pas officielle, comme elle n'a pas été octroyée par le pays lui-même mais par un seul homme de pouvoir.

Avec la réouverture du Parthénon le 18 mai, le sujet revient sur le tapis et le gouvernement grec réclame de nouveau ces sculptures aux Britanniques.  « La réouverture des sites archéologiques (…) est l’occasion pour les comités internationaux soutenant la restitution des marbres du Parthénon de réaffirmer leur demande incessante et celle du gouvernement grec d’un retour définitif des marbres dans leur patrie », a écrit la ministre grecque de la culture, Lina Mendoni, dans un communiqué.

Qui remportera les sculptures ? Seul l'avenir nous le dira mais en attendant, les oeuvres dorment bien au chaud...dans un musée anglais.


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